Bio : anatomie du cheveu

Le cheveu est un poil qui est caractéristique de l’humain. Il se distingue par sa localisation : sur le sommet, les côtés et l’arrière de la tête.

Fonction des cheveux

Les cheveux protègent contre les coups, le soleil et le froid. Certains prétendent que la chevelure humaine serait un vestige de la crinière des animaux ; en adoptant progressivement une stature verticale, la tête étant de plus en plus exposée, leur crinière se serait alors répandue sur le dessus de leur tête.

Les cheveux en chiffres

  • Nombre de cheveux que nous avons sur la tête : entre 100 000 et 200 000
  • Diamètre : 0,1 mm Croissance par jour : de 0,3 à 0,4 mm
  • Croissance par mois : 1 cm environ
  • Durée de vie : 3 à 6 ans
  • Nombre de cycles : 20 à 25
  • Capacité de résistance : 100 g
  • Chute quotidienne de cheveux : entre 50 et 150
  • Trois couches forment la partie visible du cheveu, la tige : la moelle, le cortex et la cuticule, cette dernière étant la couche externe et donc visible du cheveu, constituée d’écailles. — La partie « vivante » du cheveu, la racine, est cachée. Elle s’implante dans un petit sac, le follicule pileux.

Histoire : les cheveux ont une mémoire d’éléphant

Véritable laboratoire vivant, le cheveu sait tout de nous, ou presque. Une simple mèche peut révéler la présence dans l’organisme de produits toxiques : polluants, métaux lourds, alcool, ou pratiquement tous les médicaments et drogues, y compris les stéroïdes. Ainsi, on a pu conclure à la trop grande exposition de travailleurs viticoles aux pesticides en France (Enquête APAche), et on a retrouvé de la cocaïne dans des momies péruviennes datant de… 3000 ans av. J.-C. !

De plus, son analyse est devenue un outil fort utile lors d’enquêtes criminelles, permettant aux experts en toxicologie de voir s’il y a eu empoisonnement, par exemple, ou d’identifier un individu, s’il contient suffisamment d’ADN. Cependant, à l’œil nu ou même au microscope, on ne peut dire si le cheveu appartient à un homme ou à une femme ; sa structure est identique dans les deux cas.

Science : les cheveux blancs et le stress

On répète depuis longtemps que le stress peut faire blanchir les cheveux. Selon des scientifiques américains et brésiliens de l’Université Harvard et de l’Université de Sao Paulo, ce ne serait pas un mythe populaire. Travaillant en laboratoire avec des souris, ils ont découvert (assez récemment et de façon fortuite) comment le stress fait blanchir les cheveux, ainsi qu’une manière d’influencer ce processus. Selon leurs observations, le stress produirait des effets néfastes sur les mélanocytes, des cellules souches de la couche superficielle de la peau qui produisent la mélanine et participent à la coloration de la peau et des cheveux.

Une fois disparues, ces cellules ne peuvent malheureusement pas se régénérer. Mais en poursuivant plus loin leurs expériences, ces mêmes chercheurs ont pu empêcher ou retarder le changement de couleur de la fourrure des souris. Ces résultats, qui n’annoncent pas un « remède » à brève échéance contre les cheveux grisonnants, indiquent que le stress a des impacts encore insoupçonnés sur de nombreuses autres parties de l’organisme.

Santé : Comment vont vos cheveux ?

L’apparence générale de nos cheveux peut nous renseigner sur notre état de santé général, témoignant d’un problème hormonal, psychologique ou d’une intoxication médicamenteuse, par exemple. Un changement soudain de la chevelure ou une augmentation inexpliquée de la perte des cheveux devrait nous inciter à consulter un professionnel de la santé.

Pour sa part, le cuir chevelu est un peu comme le terreau dans lequel poussent nos cheveux. S’il est sain, les cheveux seront plus à même d’être au meilleur de leur forme. Dans le cas d’une irritation, de l’apparition de pellicules ou toute autre inflammation ou démangeaison au fond de la tête, la consultation d’un pharmacien ou d’un médecin est recommandée afin de traiter promptement et adéquatement la problématique.

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