La preuve médicale en est faite : chez les personnes vivant avec le VIH et dont la charge virale est indétectable grâce à leurs traitements antirétroviraux, le risque de transmission du VIH est quasi nul — surtout s’il y a usage du condom. Dans ce contexte, doit-on divulguer notre séropositivité à notre partenaire sexuel ?
La découverte de la lamivudine en 1989 a eu l’effet d’une révolution dans le domaine du VIH/sida. Alors qu’auparavant leur espérance de vie dépassait rarement les dix ans, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) peuvent désormais vivre longtemps et normalement. Et cela, notamment grâce à deux chercheurs québécois, Bernard Belleau et Mark Wainberg, qui ont respectivement découvert cette molécule, puis démontré son efficacité exceptionnelle.
On le sait maintenant : oui, l’herpès est incurable, mais il est facilement maîtrisable et les personnes qui en sont atteintes peuvent vivre tout à fait normalement. Néanmoins, le simple mot « herpès » suscite souvent la crainte, voire la panique. Pourtant, cette infection continue de se ranger parmi les ITSS les plus courantes. Le virus de l’herpès, sous sa forme génitale, est présent chez 60 à 90 % des personnes séropositives, et ses manifestations peuvent être plus sévères chez celles-ci.
Selon l’OMS, « Toute personne infectée par le VIH devrait commencer le traitement antirétroviral le plus tôt possible après le diagnostic ». On sait maintenant que le traitement précoce a pour effet de mieux protéger le système immunitaire et donc de maintenir les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en bonne santé, de prolonger leur vie, et de réduire les risques de transmission du virus, d’où cette récente recommandation.
La PrEP, reconnue comme moyen de prévention du VIH, nécessite un suivi médical. L’obtention du Truvada sans ordonnance présente des dangers pour la santé.
